Tourouvre
Tourouvre, lieu d’origine des Rivard et de plusieurs autres ancêtres dont les Mercier, les Gagnon, les Guimond et les Giguère, était une commune de l’ancien Perche normand, dans le Nord-Ouest de la France. Le nom de ce village agricole dédié à St-Aubin serait dérivé des mots latins « tortum robur » signifiant « Chêne tordu ».
Le clocher de la vieille église y veille toujours sur ses anciennes maisons qui furent lourdement éprouvées par la dernière Grande Guerre; un monument élevé, juste en face, à la mémoire des ’’cousins’’ morts pour la France évoque ce triste souvenir.
Dans l’église, il est particulièrement émouvant de retrouver de vieux fonts baptismaux sur lesquels nos ancêtres ont été baptisés, il y a près de 400 ans. On y voit aussi des plaques murales rappelant les noms de 25 fils de l’endroit et des environs partis pour la Nouvelle-France, vers 1650.
Un vitrail dévoilé, en 1891, par Honoré Mercier, alors premier ministre du Québec, évoque l’ultime devoir jadis donné à l’un d’eux de ne jamais oublier ni Dieu, ni la France.
« La Chauvelière », maison de Pierre Rivard et Jeanne Mullard existe toujours bien que maintenant transformée en jolie maison de campagne par un médecin parisien, après avoir longtemps servi de lieu d’hébergement aux passants.
Le ‘’ Clos Lavigne’’ qui aurait inspiré le surnom de Nicolas Rivard existe encore aussi: le vignoble d’autrefois est devenu un centre résidentiel.
« La Coursière », un domaine agricole d’un village voisin appelé Bonsmoulins en Normandie, porte le nom qui pourrait avoir inspiré François Rivard dit Lacoursière pour le choix de son surnom.
Juste en face de l‘église et de la mairie de Tourouvre se trouve le ‘’Musée de l’émigration française au Canada’’, inauguré à l’automne de 2006.
C’est le ‘’cousin’’ montréalais René Rivard qui en a fait les plans. Plusieurs vieilles bâtisses aux environs sont intéressantes à visiter, notamment le Manoir de La Peltrie, maison de Madame de La Peltrie, fondatrice des Ursulines.